1
Oh! que ne pouvons-nous apprendre
Un des sublimes chants des cieux!
Oh! que ne pouvons-nous entendre
Un cho lointain des Saints Lieux!
Ces hymnes purs qu’en ta prsence
Chantent les anges dans ton ciel,
Un accord vibrant, tendre, intense,
Du divin cantique ternel.
2
Mais s’levant d’une humble table,
Quel est ce chant mlodieux,
Cette musique incomparable,
Ce souffle qui descend des cieux?
D’en haut la plus pure harmonie
Vient jusqu’ nous dans un enfant;
C’est la Parole, c’est la vie,
C’est l’Amour, triomphant.
3
Jsus, ton nom, mon oreille,
Rsonne comme un saint accord;
Sa musique en mon me veille
Comme un cho de l’autre bord.
Jsus!… nom plein de l’harmonie
Dont vibre le ciel, ta maison ,
C’est la parfaite symphonie,
L’universel diapason.
4
Que la note en Eden perdue,
La note qui s’appelle Amour,
En toi, Jsus, redescendue,
Vibre en mon me chaque jour!
tous les coups que l’on me donne,
Au choc du plus terrible trait,
Que cette note au loin rsonne
Amour… Amour… Amour parfait.
5
Encore… encore… lve encore
Ton chant de saint amour, mon coeur;
Toute la nuit, jusqu’ l’aurore,
Chante ton Dieu, ton Dieu Sauveur.
Aprs l’obscurit profonde
Brillera le jour ternel,
Sur toi dversant comme une onde
Le chant cleste universel.